Tiens, pour rafraîchir les connaissances historiques, voici un ’tit extrait du webdo.ch consacré à François Genoud, soutien fidèle d’Hitler puis du FLN et enfin copain de Carlos, ce grand progressiste :
"Quels liens entre l’idéologie nazie, ouvertement raciste, et les nationalistes arabes ? Incontestablement l’antisionisme, sinon l’antisémitisme. Pendant des décennies, l’OLP - et notamment Yasser Arafat - ne rêvait que de « rejeter les Juifs à la mer ». En 1990, Roger Faligot et Rémi Kauffer dans « Le croissant et la croix gammée » énumèrent le nombre incalculable d’anciens dignitaires du Troisième Reich réfugiés en Egypte ou en Syrie. A commencer par Aloïs Brunner (principal adjoint du bureaucrate de la mort, Adolf Eichmann) couvé depuis des décennies par Hafez el-Assad à Damas. Ou encore Wilhelm Springer, instructeur en 1943 des premiers Waffen SS musulmans en Bosnie, et fournisseur d’armes du FLN algérien quinze ans plus tard.
Adolescent, François Genoud avait même ouvert à Lausanne un bar, baptisé « L’Oasis », avec un Libanais. Toutefois, Pierre Péan et Karl Laské divergent sur les sentiments du « Cheikh » François vis-à-vis des Juifs. Pour le premier, le militant à la croix gammée n’est absolument pas raciste. (...)
Le fondateur de l’Association internationale des amis du monde arabe libre va surtout hériter du qualificatif de « banquier » en créant en 1959 la Banque commerciale arabe, dont la fonction à peine cachée était de gérer le trésor de guerre des indépendantistes algériens. Soit environ quarante-deux millions de francs suisses provenant de dons de plusieurs pays arabes et de collectes auprès des travailleurs algériens, notamment en France.
Après l’indépendance de l’Algérie, François Genoud prend même la présidence, à Alger, de la Banque populaire arabe (BPA). (...)
« En fait, Pierre Péan ne publie que la version de Genoud sur le trésor de guerre du FLN. D’autres protagonistes ne pensent absolument pas la même chose », proteste Jean-Claude Buhrer, correspondant du « Monde » en Suisse. Ce dernier, qui a toujours refusé de communiquer avec François Genoud, estime que l’ouvrage de Pierre Péan est presque une biographie autorisée du banquier nazi. C’est exact, « L’Extrémiste » a pu abondamment puiser dans les archives du plus vieux « fan » d’Adolf, en publiant notamment ses lettres avec le terroriste Carlos, alias Ilitch Ramirez Sanchez. Toutefois, ce livre particulièrement dense reste avant tout un formidable travail d’investigation. L’auteur d’« Une jeunesse française, François Mitterrand », rappelons-le, a eu son premier contact avec François Genoud en 1978...
Ian Hammel et Pascal Auchlin
« L’Extrémiste », Pierre Péan, Editions Fayard, 424 pages.
« Le Banquier noir », Karl Laské, à paraître au Seuil.
Mais les rouges-bruns ça n’existe pas ?
Allez, faut arrêter de se faire des illusions et de vouloir plier le réel à son idéologie. Les faits ont la tête dure, disait Lénine !
Tiens, pour rafraîchir les connaissances historiques, voici un ’tit extrait du webdo.ch consacré à François Genoud, soutien fidèle d’Hitler puis du FLN et enfin copain de Carlos, ce grand progressiste :
"Quels liens entre l’idéologie nazie, ouvertement raciste, et les nationalistes arabes ? Incontestablement l’antisionisme, sinon l’antisémitisme. Pendant des décennies, l’OLP - et notamment Yasser Arafat - ne rêvait que de « rejeter les Juifs à la mer ». En 1990, Roger Faligot et Rémi Kauffer dans « Le croissant et la croix gammée » énumèrent le nombre incalculable d’anciens dignitaires du Troisième Reich réfugiés en Egypte ou en Syrie. A commencer par Aloïs Brunner (principal adjoint du bureaucrate de la mort, Adolf Eichmann) couvé depuis des décennies par Hafez el-Assad à Damas. Ou encore Wilhelm Springer, instructeur en 1943 des premiers Waffen SS musulmans en Bosnie, et fournisseur d’armes du FLN algérien quinze ans plus tard.
Adolescent, François Genoud avait même ouvert à Lausanne un bar, baptisé « L’Oasis », avec un Libanais. Toutefois, Pierre Péan et Karl Laské divergent sur les sentiments du « Cheikh » François vis-à-vis des Juifs. Pour le premier, le militant à la croix gammée n’est absolument pas raciste. (...)
Le fondateur de l’Association internationale des amis du monde arabe libre va surtout hériter du qualificatif de « banquier » en créant en 1959 la Banque commerciale arabe, dont la fonction à peine cachée était de gérer le trésor de guerre des indépendantistes algériens. Soit environ quarante-deux millions de francs suisses provenant de dons de plusieurs pays arabes et de collectes auprès des travailleurs algériens, notamment en France.
Après l’indépendance de l’Algérie, François Genoud prend même la présidence, à Alger, de la Banque populaire arabe (BPA). (...)
« En fait, Pierre Péan ne publie que la version de Genoud sur le trésor de guerre du FLN. D’autres protagonistes ne pensent absolument pas la même chose », proteste Jean-Claude Buhrer, correspondant du « Monde » en Suisse. Ce dernier, qui a toujours refusé de communiquer avec François Genoud, estime que l’ouvrage de Pierre Péan est presque une biographie autorisée du banquier nazi. C’est exact, « L’Extrémiste » a pu abondamment puiser dans les archives du plus vieux « fan » d’Adolf, en publiant notamment ses lettres avec le terroriste Carlos, alias Ilitch Ramirez Sanchez. Toutefois, ce livre particulièrement dense reste avant tout un formidable travail d’investigation. L’auteur d’« Une jeunesse française, François Mitterrand », rappelons-le, a eu son premier contact avec François Genoud en 1978...
Ian Hammel et Pascal Auchlin
« L’Extrémiste », Pierre Péan, Editions Fayard, 424 pages.
« Le Banquier noir », Karl Laské, à paraître au Seuil.
Mais les rouges-bruns ça n’existe pas ?
Allez, faut arrêter de se faire des illusions et de vouloir plier le réel à son idéologie. Les faits ont la tête dure, disait Lénine !