"L’événement fait l’éditorial et pas l’inverse" : je ne crois pas. L’événement est sélectionné en fonction de la grille de lecture du média. Son lectorat, ses actionnaires, son rédacteur en chef, son directeur de publication détermineront quelle "importance" à l’événement pour leur journal. C’est à dire, dans quelle proportion cet événement générera des revenus et/ou des lecteurs au support. L’événement n’e’st qu’une matière première, transformable à volonté. Il ne retranscris pas la réalité. Il en est la version formatée, emballée, découpée, interprétée selon les intérêts du média. L’événement devient alors le prisonnier du traitement qui lui est infligé.
Les publications des médias américains en ce moment en sont l’illustration.
"L’événement fait l’éditorial et pas l’inverse" : je ne crois pas. L’événement est sélectionné en fonction de la grille de lecture du média. Son lectorat, ses actionnaires, son rédacteur en chef, son directeur de publication détermineront quelle "importance" à l’événement pour leur journal. C’est à dire, dans quelle proportion cet événement générera des revenus et/ou des lecteurs au support. L’événement n’e’st qu’une matière première, transformable à volonté. Il ne retranscris pas la réalité. Il en est la version formatée, emballée, découpée, interprétée selon les intérêts du média. L’événement devient alors le prisonnier du traitement qui lui est infligé.
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