> Les fiancés de la régulation : Lobbying Juridique
28 septembre 2001, 03:06, par Jean-no
Le délire paranoïaque de certains n’a pas de limite.
Ils ne semblent jamais s’interroger sur des questions très pragmatiques (ceci ou cela existe-t-il hors du net ? une personne peut-elle devenir néo-nazie par simple connaissance d’une thèse en rapport ?) mais pire, leurs motifs mêmes sont suspects.
Je m’en veux de ne pas avoir noté le jour, l’heure, la chaîne et les noms, mais il est passé au journal télévisé, un ou deux jours après l’attentat du World Trade Center, un petit sujet sur la responsabilité du réseau dans l’affaire : le gars de J’accuse expliquait sans rire à une caméra elle-même sérieuse que l’on pouvait apprendre à piloter des avions sur internet (illustration : flight simulator - qui n’est pas un logiciel en ligne mais passons).
A quand la définition légale d’un délit de pédagogie ? Quelques heures plus tard, on apprenait que les suicidés avaient sans doute appris à piloter "à l’ancienne", avec instructeurs et manuels, nous voilà rassurés, le sujet ne sera plus diffusé (à ma connaissance).
Les terroristes - apparemment pilotés depuis un pays où Internet est à peu près interdit - ont donc servi à dénoncer les "dérives de la virtualité"... Toujours plus loin toujours plus haut dans le n’importe quoi, les amalgames foireux et/ou la mauvaise foi.
Le délire paranoïaque de certains n’a pas de limite.
Ils ne semblent jamais s’interroger sur des questions très pragmatiques (ceci ou cela existe-t-il hors du net ? une personne peut-elle devenir néo-nazie par simple connaissance d’une thèse en rapport ?) mais pire, leurs motifs mêmes sont suspects.
Je m’en veux de ne pas avoir noté le jour, l’heure, la chaîne et les noms, mais il est passé au journal télévisé, un ou deux jours après l’attentat du World Trade Center, un petit sujet sur la responsabilité du réseau dans l’affaire : le gars de J’accuse expliquait sans rire à une caméra elle-même sérieuse que l’on pouvait apprendre à piloter des avions sur internet (illustration : flight simulator - qui n’est pas un logiciel en ligne mais passons).
A quand la définition légale d’un délit de pédagogie ? Quelques heures plus tard, on apprenait que les suicidés avaient sans doute appris à piloter "à l’ancienne", avec instructeurs et manuels, nous voilà rassurés, le sujet ne sera plus diffusé (à ma connaissance).
Les terroristes - apparemment pilotés depuis un pays où Internet est à peu près interdit - ont donc servi à dénoncer les "dérives de la virtualité"... Toujours plus loin toujours plus haut dans le n’importe quoi, les amalgames foireux et/ou la mauvaise foi.