A la lecture des graphiques, la différence sociale est tout de même un facteur prépondérant.
La seule information « nouvelle » est le fait que, oui, pour les « élèves », l’accès à l’internet est très fort : 100% pour les classes sociales aisées, 80% pour les plus pauvres. Là, effectivement, la « fracture numérique » basée sur la classe sociale est nettement moins importante qu’on pouvait le penser.
Cependant, il y a quelques tableaux sur la fréquence d’utilisation, le type d’utilisation, mais là le critère social a disparu. Donc il reste une différence possible et très importante : est-ce que les « pupils » pauvres utilisent l’internet de la même façon que les « pupils » riches ? Est-ce que les uns surfent comme des malades à la maison sur l’ordinateur perso dans la chambre pendant que les autres n’ont pour utilisation réelle que le cours d’informatique hebdomadaire à l’école ?
Et si l’on s’intéresse aux autres classes d’âge, les différences liées aux classes sociales redeviennent tout de même très importantes : 80% pour les classes les plus aisées, 46% pour les plus pauvres. Chez les retraités, on passe de 38% à 9%.
Donc, si je lis bien : la « fracture de l’âge » fait passer de 90% chez les « pupils » (en gros) à 70% chez les gens en âge de travailler. Par contre, côté « fracture sociale », chez les gens en âge de travailler, on passe de 80% pour les classes supérieures à 46% pour les plus pauvres.
Ce qui permet donc tout aussi bien de conclure que la fracture numérique est plus liée au statut social qu’à l’âge, non ?
A la lecture des graphiques, la différence sociale est tout de même un facteur prépondérant.
La seule information « nouvelle » est le fait que, oui, pour les « élèves », l’accès à l’internet est très fort : 100% pour les classes sociales aisées, 80% pour les plus pauvres. Là, effectivement, la « fracture numérique » basée sur la classe sociale est nettement moins importante qu’on pouvait le penser.
Cependant, il y a quelques tableaux sur la fréquence d’utilisation, le type d’utilisation, mais là le critère social a disparu. Donc il reste une différence possible et très importante : est-ce que les « pupils » pauvres utilisent l’internet de la même façon que les « pupils » riches ? Est-ce que les uns surfent comme des malades à la maison sur l’ordinateur perso dans la chambre pendant que les autres n’ont pour utilisation réelle que le cours d’informatique hebdomadaire à l’école ?
Et si l’on s’intéresse aux autres classes d’âge, les différences liées aux classes sociales redeviennent tout de même très importantes : 80% pour les classes les plus aisées, 46% pour les plus pauvres. Chez les retraités, on passe de 38% à 9%.
Donc, si je lis bien : la « fracture de l’âge » fait passer de 90% chez les « pupils » (en gros) à 70% chez les gens en âge de travailler. Par contre, côté « fracture sociale », chez les gens en âge de travailler, on passe de 80% pour les classes supérieures à 46% pour les plus pauvres.
Ce qui permet donc tout aussi bien de conclure que la fracture numérique est plus liée au statut social qu’à l’âge, non ?