racine uZine

Dans la même rubrique
Le coin des débutants
7 juillet 2002
28 mars 2002
13 septembre 2001
15 septembre 2000
11 septembre 2000
 
mercredi 20 février 2002

Serveur web mon ami

Comment récupère-t-on l’information sur un site web ?
par Lefayot
 
 

Jusqu’à présent, quand vous utilisiez votre navigateur pour vérifier la mise en page de votre site perso (et incrémenter le compteur d’audience) ou pour vous tenir au courant de l’info qui tue, miracle, ça marchait tout seul. A savoir que les pages s’affichaient dans votre navigateur et vous arriviez à les lire. Magique en somme.

Vous êtes-vous déjà demandé comment cela était possible et quelles étaient les ténébreuses mécaniques qui se mettaient en branle pour assurer un service aussi impeccable ? J’espère que oui, parce que cet article va traiter de ça ...

Mise en jambe

Pour commencer on supposera que vous êtes connecté à internet par un moyen ou par un autre, ce qui veut dire que vous avez accès à une foultitude de services dont ce qu’on appelle le web, c’est à dire la consultation à distance de pages de rédactionnel (au sens large : texte + images + videos + sons, etc.).

Comme vous le savez, pour visionner un site, vous tapez l’url du site dans l’emplacement ad hoc de votre navigateur (la case adresse) et la page apparait. Par exemple vous tapez :
www.mon_hébergeur_gratuit.fr/mon_site_a_moi
et la page contenant votre dernier-né se révèle à vos yeux ébahis (et jamais lassés).

Evidemment, on peut se demander d’où vient cette page. Où est-elle stockée avant de se retrouver dans la mémoire de votre navigateur ?

Inutile de vous mener en bateau : initialement, elle se trouve sur un autre ordinateur, puis sur votre demande, elle a été transmise sur le réseau et est enfin arrivée dans votre navigateur.

En simplifiant à l’extrême, histoire de voir les choses en face ou dans les yeux, on a le schéma suivant :

image 184 x 135

On a donc deux ordinateurs et un réseau. Dans le schéma on fait comme si les deux ordinateurs étaient physiquement reliés, alors que c’est très rarement le cas pour le grand public.

Sont figurés :

- Votre ordinateur qui s’appelle le client (terme technique qui n’engage à rien). Sur cet ordinateur, le navigateur affiche les pages que vous demandez.

- Un autre ordinateur qui contient les pages. Il s’appelle le serveur, parce qu’il sert des données (ici des pages) aux clients qui le lui demandent. En pratique, un serveur est souvent un PC comme le votre, un peu plus puissant, et avec de grosses lignes de communication.

- Un réseau qu’on a représenté comme une liaison directe entre les deux machines.

Nous n’entrons pas ici dans le détail et supposons que les deux ordinateurs communiquent déjà (grâce au protocole TCP/IP). Un petit détail qui a son importance : en langage technique, le terme serveur a deux significations, il désigne :
- 1. la machine (le PC) comme expliqué plus haut ;
- 2. un programme tournant sur la machine-serveur et servant des données au client. Dans le cas du web, ça s’appelle un serveur web, et c’est ce programme qui a charge de renvoyer les pages vers le navigateur du client. Par exemple, Apache est un serveur web du domaine public utilisé par la très grande majorité des sites grand public.

Revenons à notre problème : nous savons que le serveur web doit renvoyer les pages demandées vers le navigateur. Comment fait-il, le bougre ? C’est très simple.

URL, bien sûr !

Lorsque vous demandez l’URL (Uniform Resource Locator)
www.mon_hébergeur_gratuit.fr/mon_site_a_moi/page1.htm
le serveur web va chercher le fichier page1.htm dans l’espace qui est alloué à votre site, c’est-à-dire dans le disque dur de la machine-serveur, et vous la renvoie.

image 323 x 198

En fait (toujours en simplifiant), l’URL se compose de trois parties. Découpons la bête :

- 1. www.mon_hébergeur_gratuit.fr est le nom de domaine de votre hébergeur. Tous les sites qui sont hébergés par cet hébergeur ont une url qui debute avec ce nom de domaine.

- 2. mon_site_a_moi est le nom de votre site. Il lui est associé un espace disque sur la machine-serveur pour stocker vos pages (et vos images et tout le reste). Si votre beau-frêre a lui aussi un site chez cet hébergeur, il a lui aussi un espace associé (différent du votre bien sur). En pratique, cet espace correspond à un répertoire sur le disque de la machine-serveur.

- 3. page1.htm est le nom de votre page, et le nom du fichier associé sur la machine-serveur.

Vous avez sûrement remarqué que si votre url ne comprend que :
www.mon_hébergeur_gratuit.fr/mon_site_a_moi,
une page s’affiche tout de même. C’est normal : le serveur web a une page par défaut (généralement index.htm) qu’il renvoie si une url « courte » est donnée.

Vous avez aussi remarqué, car vous êtes très observateurs, que le navigateur vous affiche un message d’erreur si vous vous trompez dans votre url, en particulier, si vous vous trompez dans le nom de la page. C’est prévu : si le serveur web ne trouve pas le fichier sur son disque, il renvoie un code (le code 404) au navigateur, lequel affiche la page d’erreur.

Tout semble donc lumineux. Nous pourrions tout de même entrer un peu plus dans le détail. Puisque des données sont transmises sur le réseau entre une machine-serveur et un client, deux questions se posent :

- Comment ces données sont transmises ?. L’ensemble des règles régissant la transmission des données s’appelle le protocole. Dans le cas du web, le protocole s’appelle HTTP.

- Sous quelle forme sont transmises ces données ?. La norme qui définit sous quelle forme les données sont transmises s’appelle le HTML.

Le protocole HTTP

En fait lorsque vous entrez une url dans votre navigateur (et tapez ENTER), ce dernier « demande » au serveur web de lui renvoyer la page correspondant à l’url. Quand le serveur web renvoie la page, il « répond » au navigateur.

On voit qu’on peut ranger le HTTP en deux parties :
- les questions, les ordres qui « remontent » du client vers le serveur ;
- les reponses qui « descendent » du serveur vers le client.

En fait, du point de vue du navigateur, il n’existe en pratique que deux ordres (on appelle ça des requêtes) : le GET et le POST, qui font la même chose à savoir demander une page au serveur web. La différence réside dans le fait que le POST sert essentiellement dans le cas du web dynamique pour le passage de paramêtres. Dans la suite on utilisera la requête GET, mais il faut garder à l’esprit que POST est très similaire.

Le HTTP est un protocole en « mode texte », c’est à dire que les requêtes et les réponses sont « lisibles » par un humain (ce qui simplifie le debogage). Ainsi lorsque vous voulez voir la page :
www.truc.com/monsite/page1.htm,
le navigateur envoie vers le serveur web la requete suivante :

GET www.truc.com/monsite/page1.htm HTTP/1.0

Tout simplement.

Recevant cela, le serveur web ira chercher la page qui va bien comme vu plus haut et la renverra. Comment la renverra-t-il ? Tout simplement en envoyant le contenu du fichier indiqué par l’url, précédé d’un entête.

Cet entête est de taille variable. Il contient :
- un code de retour (obligatoire) : 200 pour Ok, sinon d’autres codes pour des erreurs (404 par exemple) ou des fonctions particulieres (comme 301 pour une redirection) ;
- la taille de ce qui suit, c’est à dire la taille du fichier qui a été demandé ;
- le type de contenu (html, image, video, etc. : on appelle ça les types MIME) ;
- la date ;
- d’autres données, comme par exemple un cookie ou le type du serveur web.

À notre niveau, on peut dire que le HTTP se réduit à cela.

Le HTML

Initialement (il y a de cela pas mal de temps), le web était prévu pour faire de l’affichage de page texte distantes. Il n’y avait pas d’images et encore moins de vidéos.

Ce qui explique que la norme HTML soit une norme orientée texte : c’est en fait un langage de description de texte enrichi. Ou un langage de mise en page, si on préfère [1].

Le principe en est le suivant : j’ai un texte, brut, sans fioriture, un texte semblable à celui qu’on peut avoir en utilisant notepad, par exemple. Comment faire en sorte pour qu’il soit un peu plus sexy, et qu’on ait un peu envie de le lire ? Facile : il faut ajouter du gras, de l’italique, des couleurs, différentes polices et tailles de caractères. Si on peut ajouter la notion de tableaux pour gérer le colonnage, par exemple, ce serait encore mieux. Et evidemment, il faut gérer l’hyper-lien, puisque c’est le fondement du HTML qui signifie Hyper-Text Markup Language, ce qu’on peut traduire par Langage hyper-textuel à balises.

D’où la notion de balises. Une balise est un délimiteur qui indique une opération à effectuer sur une partie du texte. Il y a une balise de début et une balise de fin, pour délimiter cette zone. La balise de début est de la forme <truc> et celle de fin, de la forme </truc>.

Ce n’est pas très clair ?

Pas de panique. Supposons que vous vouliez mettre une partie du texte en gras. Comme ceci :

Il leur faudrait une bonne guerre !

Le code HTML associé est :

Il leur faudrait une <b>bonne</b> guerre

Ici on a la balise <b>,</b> qui indique le gras et qui encadre le mot bonne pour le mettre en gras.

Si on voulait mettre en italique, on mettrait les balises <i>,</i>, en rouge <font color=red>,</font>, en gros <font size=5>,</font>, etc.

Dans le cas de l’hyper-lien, la balise est le <a>,</a> et le principe est le suivant :

voici un lien vers Uzine 3

se code :

voici un lien vers <a href="http://www.uzine.net">Uzine</a>3

Nous n’allons pas évidemment rentrer dans le détail du HTML, mais juste essayer de comprendre l’intérêt de ce language. D’abord il est simple et (relativement) lisible. Ensuite, et surtout il est multi-plateformes ; en effet, à de menues différences prêt, un Mac et un PC affiche une page HTML de la même façon. La page HTML ne contient que des directives de mise en page, et c’est à charge du navigateur d’assurer l’affichage au mieux. La personne qui écrit la page HTML n’a pas à se préoccuper de savoir comment elle va s’afficher. C’est le problème du navigateur, et on peut raisonnablement supposer qu’à niveau de versions égales, l’affichage sera globalement identique quelque soit le type d’ordinateur et de système d’exploitation.

Et mes images alors ?

Jusqu’à présent, nous avons toujours supposé que les données transmises étaient de type texte. Evidemment, comment chacun sait, une page peut contenir des images, du son, des videos, du flash, etc.

En fait, tous ces objets supplémentaires, sont traités à peu près de la même façon : il est indiqué dans le code HTML qu’il faut à tel endroit activer l’objet (dans le cas d’une image, l’afficher, d’un son le jouer, d’une video, l’executer, etc.).

Prenons le cas des images. Si vous désirez afficher une image dans votre page, comme ceci :

image 154 x 92

Il vous faudra écrire le code

<img src="le_bo_castor.jpg">

qui indique qu’à cet endroit, il faut afficher l’image de ce merveilleux animal. Ce qui signifie que lorsque le navigateur va tomber sur cette portion de code, il va demander au serveur web de lui envoyer le fichier associé, en faisant, comme on l’a vu précédemment, un :

GET le_bo_castor.jpg HTTP/1.0

On remarque au passage qu’ici l’url est limitée au nom du fichier. C’est une url relative ; on suppose que le fichier se trouve dans le site courant (le votre en l’occurence). Si vous aviez voulu recupérer une image depuis un autre site il aurait fallu entrer le code HTML suivant :

<img src="http://autre_site/le_bo_castor.jpg">

Ceci appelle une remarque : si votre page contient 10 images, pour l’afficher completement, il faudra faire : 1 requete GET pour récupérer la page, et dix autres pour récupérer les images. Même si ces images sont dans le cache et que le réseau est un peu saturé, l’affichage de la page peut prendre un cretain temps

Pour les autres types d’objets (videos, sons, flash, applets, etc.), le principe est le même : le code HTML contient une référence vers l’objet sur le site où il se trouve physiquement sous forme de fichier.

En résumé

Le web, c’est bien !

 

[1Plus précisemment, le HTML à l’origine est un langage de description de structure de page, ou de description de contenu. Si j’ai parlé de mise en page, c’était dans un souci de simplification.

 
 
Lefayot
Imprimer
format impression

tueur en scierie

18 décembre 2001
 
SPIP
Web indépendant


> Serveur web mon ami
28 mars 2002, message de NEMROD34
 

juste bravo merci
me permetrais tu de linker vers cet article ?
je m’explique :
je suis un internaute lambda, meme pas du metier(informatique) ,et avec une orthographe qui fait hurler ( et un clavier pas neuf).
Comme tout un chacun ,j en ai franchement marre de la pub sur la toile ,( j avais mis le site de mon fils sur multimania,le choc quand j ’ai vus cette pub pleine page !!!!!!!).
Et je ne parle pas des "votes" ,et autres escroqueries ,quand je cherche (ca n engage que moi ) ,un logiciel un tantinet "bricolé" !
Entre 2 jurons m’est aparue une evidence !!!!!
Beaucoup beaucoup de gents ( peut etre plus des 3/4) on oublier que le web comme tu le demontre parfaitement (encore chapeau),n’est pas un objet que la "world company" a acheté ,pour nous le louer .
Je commence donc a reflechir a une solution .
Je connais bien le systeme de ftp perso partagé entre amis,les peer to peer (bourres de spywares....et de c..),et vois que les choses se precipitent,(mon amis qui a son site ,sur les bouchons en liege de bouteille de bordaux annee 1902,vas devoir cracher au bassinet, s’il veut garder son site en ligne).
Ayant remarquer un nom "apache" associe a bcp d’hebergeurs.
Je commence donc une recherche la dessus ,et je vois quoi ?
apache est un freeware, compatible windows ou linux,php,et bien donc une sorte de ftp personnel ,mais qui permet d afficher des pages avec une adresse "normale"(de type http://www).
La dans la petite chose qui me sert de cervaux commence a venir une idee : je pourrais donc abriter moi meme mon site, sans pubs, sans payer, et sans peur d etre effacé.
Je reflechis un peu plus :j ai l adsl,j’ai donc une connection illimite,un upload et un download illimite aussi......
Et si laconnection coupe ?
La j ’ai ADSLAUTOCONNECT (merveilleux logiciel FREEWARE lui aussi),oui mais voila j’ai pas une ip fixe !
J’en parle avec un ami (qui lui est capable de quelque chose en informatique),il m’apprend l’existance de DNS2GO (toujours FREEWARE)qui donne une adresse de type http://monsite.dns2go.com
et redirige donc la personne qui tape ca dans son navigateur ,vers mon ip du moment (donc mon pc).
A partir de la rien ne mempeche d etre mon hebergeur !
Avec l’aide de JEDI_BC j’installe apache ( et me rend compte que c’est ultra simple),je fais le necessaire avec dns2go,je m’est mon index dans le bon dossier,et tape l adresse donc de mon site comme dit ci dessus ,miracle ca fonctionne !!!!!
Je zippe un dossiers fait le liens ,teste ,ca fonctionne aussi !!!!!!
je place tout le site chez moi , refais les liens correctement,demande aux amis de tester,tout fonctionne !!!!!!!
Seul probleme,la vitesse en cas de download (plus le fait que mon site est un peu "lourd" mais je l’aime comme ca !)
Suis je pres a sacrifier un peu de ma bande passante ,pour etre afranchi des hebergeurs ?
OUI plutot 2 fois qu’une !!!!
Les amis sont ils pres ,a prendre le temps de recuperer un fichier, chez moi avec un logiciel qui reprend le telechargement en cas de coupures ?
OUI bien sur ,sachant que le fichier ne bougeras pas.
Me voila donc tranquille en autarcie ,seule la connection se paie encore (on y travaille).
Donc il est possible de reprendre l’internet en main ,en se passant de tous ces requins ?
oui tout a fait ,et j invite tous ce qui le peuvent a le faire .
voila
merci d avoir lus
NEMROD34

 
en ligne : le nem show
Répondre
> > Serveur web mon ami, Pascale Louédec, 28 mars 2002

Salut Nemrod,

Ici tu peux "" autant que tu veux sans demander la permission, tu sais :)

Allez, ne sois pas timide ! Le lien hypertexte étant à la base du web, on ne va quand même pas dire non :))

Amicalement

Répondre
> > > Serveur web mon ami, Pascale, 28 mars 2002

Tu peux linker autant que tu veux :)

Le mot avait sauté dans le précédent message, mais tu l’avais compris :)

Répondre
> > > > Serveur web mon ami, 28 mars 2002

thanks je m’empresse de le faire ;-)

Répondre


> Serveur web mon ami
15 mars 2002, message de Grand’Pa
 

Petit précision, Apache n’est pas dans le domaine public, c’est un détail qui a son importance.

 
Répondre
> > Serveur web mon ami, 16 mars 2002

Je sais pas ce qu’il y a en ce moment, mais il y a un nombre croissant de gens qui aiment rappeler que les licences GPL et autres ne sont pas du domaine public. Ce doit etre tres tendance.

Bon, du point de vue end-user (ou lamer pour les vrais hackerz de la mort qui tue), cela ne fait aucune difference. La seule question pour ce gros con d’utilisateur final est est-ce que je peux utiliser Apache sur mon site à moi sans rien payer ?. Moi, je pense que oui (mais peut-etre me trompe-je ?). C’est un detail qui a toute son importance.

Répondre
> > > Serveur web mon ami, le Moine Fou, 17 mars 2002

Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de différence en pratique qu’on a le droit de raconter n’importe quoi aux gens.

Donc on est pas obligé de dire que le logiciel libre c’est du gratuit, ou que les softs sous licence GPL ou BSD sont du domaine public.

Appelons un chat un chat.

Répondre
> > > > Serveur web mon ami, lefayot, 17 mars 2002

Effectivement, ce subtil distingo méritait d’etre fait et eclaircit une situation qui demeurait gravement obscure. Une intervention comme il en faudrait plus souvent. Dont acte.

Répondre
> > > > > Serveur web mon a, 28 mars 2002

je suis ok pour appeller un chat un chat ,(ou un endroit ou on discute en live sur l’internet .......arfff)
bon qq chose me turlupine :
qq un essais de prouver que le commun des mortels, n est pas aussi con que ce qu on lui dit depuis ca naissance !
qq un essai de montrer ,qu on peut reprendre la toile en main gratuitement !!!!
comme ca doit etre depuis le depart !
et la ,on vas dire que la toile c’est ,reserver au gents qui ont bac +140 en informatique ?
avec tout le respect que je doit a etre humain :quest ce que ca peut bien te faire ?
si un mec crois que c est gratuit(et ca l’est open source ou pas !), tente le coup et fais un site sur les maquettes de bateaux, en quoi ca te gene ?
le monde ,la toile ,la nature ,sont a tout le monde .
partis comme ca, on eliminne les gents aux yeux bleus parce que c est pas beau a mon gout, on interdit de parler d’autre chose que ce j aime ect ect ......
desole mais c est une reaction a la "world comapny", de soulever ce fait qui certe est vrai !
mais ca doit vraiment ce discuter ici ?
c’est destiner a faire reculer celui qui voudrais ce lancer ?
sans haine aucunne
mais si , tu est si inteligent que ca, reflechis qq secondes au but, de ce qui est fait sur cette page !
peut etre justement c’est ce but qui te gene ...................

Qu’est-ce que le Libre Logiciel ?

Le Libre Logiciel ("Free Software" en anglais) est le mouvement pour le développement et la diffusion de logiciels libres,
c’est à dire librement et intégralement disponibles, avec leur sources et le droit de les modifier et de les redistribuer ;
il s’oppose en cela la propriété intellectuelle en informatique, qui prône le développement de logiciels exclusifs
("proprietary software" en anglais, aussi parfois appelé logiciel propriétaire en français),
qui ne sont disponibles que dans une version immédiatement exécutable dans un environnement restreint,
sans possibilité d’inspecter ou de modifier les sources, ni de redistribuer quoi que ce soit.
Les sources sont l’essence des logiciels : plus que les plans du logiciel, ils sont le logiciel même.
Un logiciel distribué sous forme d’exécutable sans les sources n’en est qu’un extrait très partiel, d’usage limité dans le temps et l’espace.
Le Libre Logiciel impose tout de même des contraintes sur les modifications, qui relèvent du respect des utilisateurs autant que des auteurs :
les auteurs originaux doivent être bien identifiés, ainsi que le logiciel original ; l’auteur des modifications et la nature des modifications doivent être également identifiés ;
les auteurs originaux et le logiciel original ne sauraient être cités ou au contraire délaissés contre leur gré au cours de promotion d’un logiciel ;
l’amalgame de leur image avec celle d’un produit différent doit être puni.
Finalement, un logiciel libre ne vient avec aucune garantie ; une garantie est un service du même ordre que l’assurance,
qui nécessite de même la souscription d’un contrat auprès d’un spécialiste. Le Libre Logiciel assure cependant que ce service, ainsi que tout service concernant les logiciels, sera disponible au sein d’un Libre Marché.
Notez la distinction entre la notion de logiciel libre ("XEmacs est un logiciel libre") de celle de Libre Logiciel ("la FSF défend le Libre Logiciel").
Non pas que le distingo soit indispensable dans la communication courante, vu qu’il est en général évident selon le contexte,
mais qu’il permet de catégoriser le mouvement général et ses revendications, par-delà le cas particulier de chaque logiciel.
Si la loi imposait des restrictions telles qu’il n’y ait légalement aucun logiciel libre, le combat pour le Libre Logiciel continuerait plus que jamais.
Quant au nom "Libre Logiciel" lui-même, il rappelle d’autres mouvement pour la liberté individuelle, sous d’autre formes :
"Libre Echange", "Libre Expression", "Libre Circulation (des biens et des personnes)", "Libre Marché", "Libre Association", "Libre Concurrence", "Libre Pensée", "Libre Entreprise". "Libre Logiciel" traduit "Free Software" comme "Libre Echange" traduit "Free Trade", et ainsi de suite.
Si de nombreuses personnes utilisent cette terminologie, elle feront peut-être passer ce message fort.

par François-René Rideau

 
en ligne : quelques textes
Répondre
> > > > > > Serveur web mon, 28 mars 2002

pardon c ’ete moi
NEMROD34@CANNABISMAIL.COM

Répondre


> Serveur web mon ami : une petite précision
24 février 2002, message de Annah C. Hue
 

Dans le paragraphe "Mise en jambe", il y a un petit flou sur les URL, il y a un mélange entre URL et adresse.

Lorsqu’on tape "www.truc.fr" dans le navigateur, ce dernier transforme cette adresse en URL : "http://www.truc.fr", car "www.truc.fr" ne signifie rien, c’est juste un nom de machine, tandis qu’une URL a une signification : "http://" dit au navigateur d’utiliser le protocole HTTP.

Répondre
> > Serveur web mon ami : u, 24 février 2002

C’est tout a fait exact.
Mais comme c’est un article pour debutant, on reste au niveau du debutant en employant un langage de debutant ...

LF

Répondre


>Encore !
22 février 2002, message de Louis
 

Je confirme : c’est très didactique. Bravo à vous. Au point que (je sais, je suis gonflé) j’adorerais le même genre d’article pour nous expliquer vraiment clairement comment insérer les boucles de SPIP dans une page html.

C’est un neuneu qui vous parle.

Bonne continuation à vous.

Répondre


Mon castor junior !
21 février 2002, message de Grosse Fatigue
 

Bravo, super cet article ! Moi je savais déjà presque tout, mais pour ceux qui savent presque rien, c’est très didactique, c’est super.

Mais pourquoi as-tu pris mon castor en photo et quand comptes-tu me le rendre ? En plus, c’est une femelle et elle attend des bébés castors pour début mars !

 
Répondre
> Mon castor junior !, 21 février 2002

Moi je savais déjà presque tout

Tu vas rire, mais moi aussi ...

mais pour ceux qui savent presque rien, c’est très didactique, c’est super.

J’attends leur avis. Tous ceux qui m’ont dit que c’etait didactique maitrisaient le sujet. Wait and see ...

Mais pourquoi as-tu pris mon castor en photo et quand comptes-tu me le rendre ?

Je l’avais invité chez moi pour une séquence de photos cochonnes.

En plus, c’est une femelle

Non, non, c’est un mâle. Regarde attentivement la photo, tu verras qu’il lit L’equipe.

Répondre
Hadmiration, Phynette, 21 février 2002

Je confirme, je fais partie de ceux qui savent presque rien (presque est une gentillesse), et j’ai presque tout compris.
Presque, parce que :
Pourquoi un castor ?
Dis pas le contraire, il y a forcément un sens caché ésotérique et tout, parce que sinon tu aurais mis un ornithorynque (ne te défile pas mon gaillard).
À ce petit détail près, merci et bravo pour cette clarté didactique remarquable.

Répondre
> Hadmiration, Sam, 12 mars 2002

Pour le pourquoi du castor, je suppose qu’il s’agit d’une discréte référence à l’aphorisme : "Save a tree, eat a beaver".

Répondre
> > Hadmiration, Lefayot, 12 mars 2002

Non, c’est parce que le castor est un animal à queue plate utilisé tres communemment en informatique.

Répondre
> > Jeudi Bravo !!!!, Serge, 9 mars 2002

ça prend par la main mais pas pour des "khons" (espèce d’orgue pour Boris Vian..)

ça ne se prend pas au sérieux mais ça l’est...

Bien sur que la demande est très importante pour vous suggérer de continuer....

et Humooour toujours....

P.S : évidemment, tout le monde sait pourquoi les castors ont la queue plate....

Répondre
> > > Jeudi Bravo !!!!, Alfred Wallace, 11 mars 2002

> P.S : évidemment, tout le monde
> sait pourquoi les castors ont la
> queue plate....

Passqu’ils se promènent dans la jungle à 17h, à l’heure où les éléphants font du parachutisme ?

PS : c’est quand la suite de l’article ; avant, je ne savais rien, maintenant, je ne sais presque rien.

Répondre
> > > > Jeudi Bravo !!!!, 11 mars 2002

c’est quand la suite de l’article

C’est maintenant :)) (mais c’est plus compliqué).

Répondre
> > > > Jeudi Bravo !!!! et les canards aussi, zememarre, 15 mars 2002

>> P.S : évidemment, tout le monde > sait pourquoi les castors ont la > queue plate....

>Passqu’ils se promènent dans la jungle à 17h, à l’heure où les éléphants font du parachutisme ?

Non parce qu’ils se font sucer par les canards !

Répondre